mercredi 8 octobre 2008

Valles amabat ...


C'est ainsi. Mon coeur s'élance parmi les herbes folles, les collines boisées de résineux que durent connaître les moines: à chaque jour sa tâche, à chaque nuit sa veillée, découragement et regain, abondance de nature et manque humain, contrariété mesquine et joie absolue d'un rien, comme l'oiseau inattendu qui s'est posé, non loin, avec confiance.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les herbes folles, ne le sont pas, elles vont avec certitude vers le ciel, le touche et reviennent pour nous, pour nous dire que c'est possible, d'autres l'ont faits, comment Jean Sébastien Bach, aurait il pu écrire sans tremper son coeur dans l'éternel qu'il nous offre aujourd'hui, se poser avec confiance, nous le voulons tous, pour mieux s'aimer, pour mieux accueillir le sourire léger d'un ange...

Anonyme a dit…

Tes lignes me font comprendre la stabilité obtenue et souhaitée.

Quand je regarde cette photographie prise à la hâte dans un besoin d'emporter avec moi une part de mystère, je pense à toi, j'enlève le ciel bleu blanc, je plisse les yeux,et je ressens un peu d'étonnement, de celui que j'ai quand je découvre ta toile finie,
familière et inconnue, massive et fine, géométrique et insaisissable, dense et vaporeuse,

j'aime ces nuages légers prêts à s'envoler, les touches pourpres de ces roses églantines, les vestiges dorés qui furent les écuries, les feuillages des cerisiers, les tiges sèches, les collines si vertes, les élans divers des plantes et les lévriers qui m'annoncent ton retour!

Anonyme a dit…

ces herbes folles m'ont conduite jusqu'au ruisseau où glissaient des myriades de feuilles colorées
Au fil de l'eau elles partaient vers des rivièrers inconnues, ou se blotissaient contre une branche comme pour mieux retenir la magie de ces lieux, dans ce lit de cours d'eau que nul bruit "civilisé" ne venait troubler.
à très bientôt, au fil de la Marne