Ce qui n' appartient plus au temps,
le chêne sans âge ,
l'heure éternelle où tout blanchit,
sous le froid,
l'herbe en dentelle...
et dans la cathédrale des troncs,
ton souffle de ramasseur de bois.
Au loin le son des cors
et la meute libérée en écho
Nul ne chasse sur ces terres
Dans les brumes de mon coeur
je te vois
La rivière nous apporte de quoi veiller
Au lever du soleil avant que ne rougisse
l'ancien pont des huguenots
je te salue
ramasseur de bois
Et quand il fera plus chaud
au bout de l'îleje t'emmènerai
écouter
l'eau qui chante
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20 commentaires:
Oui, ramasser son bois, c'est cela que je vois, comme réalité et présent enrichissant.
A la claire fontaine j'y plongerai mes avants-bras, pour me rafraîchir, le soir venant, je rentrerai fourbu, m'assoir pour écouter encore chanter le feu dans la cheminée...
Dans le calme de la journée finissante.
Magnifique, simplement magnifique...
Images, texte, ambiance vécue, subtilités, impressions, investissement.
Bravo !
Vous en pensez quoi ?
Qu'il nous en apporte un peu, mais pas trop ...
Il faut qu'il en laisse, ici ou là afin de pouvoir revenir au petit matin, doucement, discrètement dans ce sentier moussu ...
Ramasser de petits bouts de troncs, des branches amputées, des branchages fatigués et ainsi, sous les rayons matinaux, espérer aller un jour au bout de l'île écouter l'eau qui chante et les mots du poète ...
Les loups, j'en met de côté pour votre foyer, vous aurez bien chaud astheur du soir, avec un bon bouillon, et au lit sans tarder...
Le ramasseur.
Mais dites donc, il y a de l'animation dans la chaumière, je viens juste de rentrer et ce que j'entends me réjouit , il y a du monde à la maison, tant mieux, allez, festoyons simple sur la grand table de bois, belle nuit et réveil au lever du jour !
Allons goûter la soupe, si elle est aussi bonne qu'hier au soir...
Mais qu'est ce donc qui me gratouille dans ma savate, oh ! un ptit criquet ! qu'il est mignon, j'ouvre la fnêtre, et hop le vla parti galoper avec sa famille...
Il faut vous dire bonnes gens, qu'a trimer toute la sainte journée, dans la forêt, j'en rencontre des bestioles de toutes espèces, des bêtes à bon Dieu, qu'on les appelle par chez nous auts...
Elles font de mal à personnes, ya pas de raison pour qu'on les tue, au contraire, j'fais bien attention où je pose les pieds !
Allez, salut la compagnie, j'vais dormir, bonne nuit à tout le monde, et que Dieu vous garde, les étoiles brillent, demain sera encore un nouveau jour...
Je crois que notre ramasseur nous a préparé un philtre d'Hidegarde! "pour les amoureux de la vie"
Un bonheur est le breuvage de vos mots et photos... je me sens en confiance, en terre connue... merci
Jolie ambiance des matins d'un printemps tout juste éveillé où les gouttes hésitent entre givre et rosée
«Aimez les animaux, aimez les plantes, aimez tout. Si vous aimez tout, vous percevrez le mystère divin en chaque chose. Lorsque vous le percevrez, vous commencerez à le comprendre mieux de jour en jour. Et vous en arriverez éventuellement à aimer le monde entier d’un amour grand et complet.» Dostoïevski
Bien chère Diane,
À travers tes photos que tu as prises et tes mots que tu es venue déposer à leur pied avec la tendresse et la douceur d'une brise, je ne peux faire autrement que d'avoir un doux plaisir à venir m'y arrêter à mon tour et tout simplement m'abreuver et savourer silencieusement ta précieuse présence enveloppée d'une pieuse sensibilité d'amour et de bonté pour tous les autres autour de toi. Quel bonheur d'apprendre à te connaître et de pouvoir continuer de t'avoir sur mon chemin de Vie qui devient encore plus savoureux par en-dedans avec toi présente ainsi que Patrick et Cyprien, ce mignon Colibri.
avec tendresse et amitié,
Lise
Envie d'une petite promenade en ces lieux paisibles... bonsoir Diane
Hè ben, en v'la du beau monde, par ici, ah! ça m'fait bien plaisir, la chaumière va chanter de tout son coeur...
J'retoune au bois moi...
merci pour toute cette délicatesse, chargée de beauté et de sentiments, dans une atmosphère de sérénité.
Une pensée affectueuse de mima: Heureux printemps...
le soleil a effaçé la pellicule blanche du petit matin et réchauffe chaque bouton de fleurs qui, tel un papillon, ouvre ses pétales avec un frémissement de bonheur.
à très bientôt
dom
Bonjour Monique,
Je suis ravie de retrouver sur votre blog tant d'amies: les violettes, les primevères et le sourire exigeant de Gitta !
Chère Mima, je retourne tout de suite chez vous de quel reportage photographique allez-vous nous faire la surprise?
Belle journée d'instants précieux à tous!
Ah ! ... chère anonyme, chère Dom, je pensais, enfin j'espérais bien te retrouver par là...et c'est beau et tendre ce que tu écris...
Moi aussi, je ramasse...
Je ramasse des morceaux de bois, pour mettre un peu d'ordre, avoir chaud, prendre du temps pour rien, pour voir, pour être bien...
Je ramasse pour découvrir, m'étonner, laisser le temps me prêter main forte, penser aux êtres que j'aime, aimer les retrouver après une solitude paisible à ramasser...
Je me penche et je porte à bras le corps, ou je tire sur le sol en marchant lentement avec une corde, une brassée de bois tombés...
Ce sont des actes lents, utiles, de l'ancien temps, d'avant les téléphones portables, les ordinateurs portables, les chaines des télévisions portables...
Moi je porte du bois et des sentiments, je ne veux plus du reste qui me fatiguait trop...
Un peu de couleur, du bon air, avec des rires et de la paix et des amis qui savent montrer qu'ils aiment la vie, voici pour eux du bois sec, afin de se réchauffer et se réunir autour d'un foyer...
Une pensée affectueuse pour ce tandem de douceur, de sourire et d'amour que vous formez.
Quel bonheur que ces trois jours passés ensemble, un bonheur qui est le reflet des très belles images que vous nous offrez, paisibles et naturelles...
Nous allons bien trouver un moyen d'obtenir nos coordonnées respectives avant nos retrouvailles ! En attendant, nous avons nos blogs...
Affectueusement, Valérie
Une visite ici pour te dire que la part féminine du duo est pleine de talent. Affectueusement.
J'ai quitté les sentiers de la forêt de Soignes, passant sous le pont de l'ogre et l'étang des enfants noyés (qui n'étaient en fait que deux sacs de blé), de lieu dit en lieu rêvé, me voici à Trizay (sur le blog même de la liste ci-contre, où nul commentaire n'ai pu laisser), parmi les roses et la douceur d'une retraite bien accueillante ! Je vous embrasse tous les trois.
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