samedi 18 décembre 2010

Blues



Aimer par hasard
Les traces légères
Qu'importe
La mémoire de tes pas

Si la brume noircit la colline
Je ne sais plus
 Soleil et lune confondus
Devant des champs de givre bleu

 Doigts pincés à souffler
 Marcher comme sur des pincettes
Vite loquets et portail
La morsure du froid est vivace

Quand je retourne
A la vitre
La neige a fondu
En gouttes de soleil

La colline est redevenue
 Soudain un gros dos 
Roux de brebis

Je suis restée
Avec la même
Lourdeur au coeur

1 commentaire:

patrick a dit…

Difficile pour moi, d'être objectif puisque je connais l'endroit et le moment, j'ai marché dans la neige ce jour là.
Nos jours se ressemblent et sont très différents aussi pleins et riches qu'une année.
Et puis un autre et encore un autre...
Les jours se recouvrent comme les pages de notre livre, parce que nous les vivons et qu'ils sont différents.
Merci à toutes ces belles journées.