jeudi 28 août 2008

post tenebras lux



Je ne redoute plus d'être
usée jusqu'à la corde
peu importe au présent
d'avoir été
écrasée de chagrin
à ne faire qu'un
avec la pierre

Tu mènes mon coeur à l'essentiel
la joie totale de te tenir tout entier
dans mes bras
quand ta tête s'incline et se pose
sur moi
un sourire naissant de toi
et tes paupières sublimes du sommeil
d'avoir babillé aux anges

La lenteur sacrée du nouveau né
t'a quitté et te voilà les pieds sur terre
mon coeur lissé par les épreuves
comme ces statues de bronze
patinées par les espoirs des fidèles
au cours des siècles

le moi s'efface pour s'approcher
de la divine simplicité



20 commentaires:

Anonyme a dit…

Chère Dixhuitième,
Comment ne pas s'incliner humblement devant la grâce du vivant, d'être tout entier de ce monde pour le découvrir et apprendre à le savourer en même temps que soi.
Magnifique évolution se donnant à lire, à entendre.
Les beaux mots que votre écriture se libérant de vous !

Anonyme a dit…

encore perdu mon message !
ce kiosque, ensemble nous y sommes allées, petit nouveau-né dans tes bras..
comme le pélican tu déverses jusqu'au sacrifice
regarde, observe ce petit être, pétri de ta main, issu de ton ventre, chair de ta chair, il te séduira, te torturera, mais, baigné dans l'amour de ses parents, toujours te chérira.
nous nous rejoindrons autour d'un bon feu de cheminée et quelques vieilles pierres respirant l'Histoire, j'espère, en attendant, j'irai vous rendre visite en octobre sur les bords de Marne
Dom

Anonyme a dit…

Trois jours plus tard, je suis revenu lire, et recevoir de la force en écoutant l'ordonnance, la valeur, comment le coeur se fissure, à la lecture à peine prononcée de vos mots...

Anonyme a dit…

Dom, émouvante.

Anonyme a dit…

Chère Dom,

Oui, toutes ces émotions, toujours présentes, et à venir, l'évocation de ce feu, de ce vrai foyer, une veillée, l'enfant qui s'endort au bruit des conversations aimées, la contemplation des flammes, nous nous enfonçons dans la nuit, en famille, assister au jour naissant, l'intimité du partage des nuits et des jours,autant de futurs proches, je t'embrasse.

Anonyme a dit…

Bonjour, Anonyme du 6 septembre,
Je suis heureuse de vous lire,vous avez su me lire, et m'encouragez dans cette expression.A bientôt.

Anonyme a dit…

«La tendresse est plus forte que la dureté, l’eau est plus forte que le rocher, l’amour est plus fort que la violence.» Hermann Hesse

Bonjour Reflet de Diane,

Quel beau plaisir et quelle précieuse douceur de tendresse pour l'intérieure de découvrir une nouvelle photo et vos mots gorgés d'amour qui ont été déposés sur votre blog.

En effet, tout en venant prendre le temps de s'y arrêter pour méditer sous les arbres où ombres et lumières s'entrecroisent, le moi s'efface tout doucement au son de Bach qui nous permet de s'approcher lentement vers la divine simplicité....

Encore une fois Reflet de Diane, un bien humble merci du fonds du coeur pour ce doux moment d'arrêt chez-vous!

salutations chaleureuses d'Âme-Amie du Québec

Anonyme a dit…

Chère Amie du Québec Libre,

Merci pour vos paroles chaleureuses et douces, et ces transmissions de pensées. Je me rends compte que Bach fait partie d'un équilibre quotidien! J'ai regardé avec bonheur une photographie d'une de ses partitions manuscrites,elle irradiait!
Belle nuit!








Reflet de Diane.

Anonyme a dit…

Dans tes jardins, chère Diane, le temps n'a pas de prise... Ici, à Bruxelles, l'automne est tombé ce matin presque par hasard, d'un seul coup, gorgeant d'une grise humidité le moindre espace. Et voilà que mes promenades entre nature et peinture m'apportent ce regain de soleil qui va guider ma journée ! Tendres pensées...

Anonyme a dit…

publirez-vous vos écrits avec vos photos ?

Anonyme a dit…

Cette question est magnifique, elle me pousse à aller de l'avant,elle est aussi comme une surprise qu'on trouve trop belle pour soi. Anonyme inconnu ou connu, votre phrase chemine...

Anonyme a dit…

Ne pas publier serait se priver soi-même et, peut-être pourrez-vous mieux entendre si je vous disais, combien de temps encore, voudriez-vous priver vos lecteurs, et lectrices de vos écrits sensibles ?
Vos écrits vous ouvriraient vers des rencontres, auxquelles vous ne pensez pas, vous en première, et bien d'autres !

valérie a dit…

Chère Diane

belle surprise de l'été que trouver les merveilleuses photos végétales dans les éléments de la nature l'eau la lumière l'air...ton regard raffiné ta sensibilité telle une perle de rosée...très beaux textes post tenebras lux le poème magnifique, le titre aussi oratoire photographique... exposer et pouvoir échanger l'émotion emplir les autres et toi même d'émotion aussi quelle belle "rentrée"!

Anonyme a dit…

Ma chère Valérie,

Ce matin, les grands yeux de Cyprien qui réfléchissent le monde, des contraintes administratives urgentes, et ton mot qui résonne avec l'atelier plein d'émotion...Je suis heureuse que nous puissions nous retrouver, nous voir, cheminer ensemble avec les infinies surprises du vivant!
Tendresses

Anonyme a dit…

Fugitive, Valérie, Anonyme, comme vous avez raison, cette poésie qui perdure à l'intérieur du lecteur, est de finesse et de parfum subtil...
"Elles" font du bien, ses images, et ses mots reliés.
Les mots unissent, la musique aussi, nos pensées rapprochent, plus hautes, plus intense : aimantes...

Anonyme a dit…

«Les mots que l'on confie à la plume naissent dans le cœur. Et lorsque le cœur est gorgé d'Amour, alors les mots ne sont plus des mots: ce sont des bouts de ciel qui rêvent de se déverser dans les âmes....» Frédéric Gerst

Patrick, Fugitive, Valérie, Anonyme, vous avez tout à fait raison.... Les mots ajoutés permettent un doux prolongement plus en profondeur tout en s'unissant à la musique pour venir s'accorder à nos pensées et à leur donner des ailes vers le meilleur de nous et des autres à découvrir et en devenir.

Encore une fois, toute ma reconnaissance à vous cher Reflet de Diane pour belle richesse lumineuse partagée avec nous et pour chacun d'entre vous par votre présence et vos merveilleux mots qui engendre des moments en partage tout à fait unique à l'image de ce "post tenebras lux" et du blog en soi qui est avant tout grâce à vous cher Reflet de Diane.

salutations chaleureuses d'Âme-Amie du Québec

Anonyme a dit…

-"la divine simplicité..."





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Anonyme a dit…

«L'Esprit envahi de souvenirs et préoccupé par l'avenir perd la fraîcheur de l'instant présent. Nous sommes alors incapable de reconnaître la simplicité lumineuse de l'esprit qui est toujours présente derrière le rideau des pensées.» Matthieu Ricard

Je vous suis reconnaissante Anonyme pour ce doux rappel à l'essentiel, "la divine simplicité..."

salutations chaleureuses d'Âme-Amie du Québec

Anonyme a dit…

Les notes s'égrainent, tel la pluie pour la fraîcheur quelles offrent sur la peau, le temps d'une averse.
Le bel Instant, oui, mille fois oui, je crois en la divine simplicité du présent.

Anonyme a dit…

«Ressentir de la gratitude et ne pas l’exprimer est comme envelopper un présent et ne pas l’offrir.» William Arthur Ward

Avant que le moi essaie de s'effacer pour s'approcher de la divine simplicité, je voulais encore une fois vous retransmettre, Reflets de Diane, toute ma reconnaissance pour ce moment paisible et divin savouré en toute simplicité.

Avec douceur et tendresse,
Âme-Amie du Québec