Joie des variations, un vert de toutes les couleurs...
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10 commentaires:
Je connais un bosquet de bambous si dense qu'il est impossible de le traverser du regard,et en fin d'après-midi des chanteurs ailés-plusieurs dizaines assurément- chantent à plein bec et font frissonner les tiges jusqu'à leur cime. Le concert a toujours lieu à dix-huit heures !
Je me suis promenée dans tes images, chère Diane, ensorceleuses, magiques, envoûtantes ! Brocéliande et ses secrets...
Je suis heureuse de ton passage dans l'Intervalle : signe matinal d'une claire et belle journée. Merci pour vos messages, à Patrick et à toi, que je n'ai pu écouter qu'à mon retour, et qui m'ont beaucoup émue.
Je t'embrasse joyeusement, sans oublier Colibri ni Patrick.
A 5h30 au début des premiers rayons du jour.
Le pont de fer, enjambe la marne, exactement à 5h30.
Les moineaux pépient à s'en faire fendre la voix tellement les notes sont hautes, sans doute des Troglodytes Mignons, cachés dans les feuillages verts bleus, traversés d'une lumière franche...
Mais il n'en suffit que d'un seul, un seul Troglodyte, et les autres Moineaux communs bavardes, ce sont alors les choeurs de la Tragédie Antique toujours d'actualité...
Photographie équilibrée, en alternance, la partie droite et la partie gauche discute, les plans bougent, la profondeur est certaine, l'échappée possible.
Vraiment une belle composition poétique, pour les amoureux de la Nature !
Un reflet de l'âme.
J'aimerai connaître des endroits semblables, encore devrai-je être capable de les voir.
Chère Fugitive, je pense souvent à toi quand nous nous promenons et je dis au Colibri combien tu es présente, même invisible, il est des endroits qui te recèlent, nous nous attendons à te voir rieuse émerger des feuillages, comme cet écureuil poitevin penché sur sa cime, et qui trouvait si drôle mon air surpris!
Je ne rêve pas de contrées lointaines, encore moins d'exotisme, le merveilleux est à notre porte, bientôt, nos premiers pas dans cette forêt mythique de Brocéliande !
A Patrick : je me disais aussi qu'il devait y avoir non pas un mais deux moments de folie concertiste, oui, et il est logique qu'ils soient à douze heures d'intervalle, et je ne peux m'empêcher de rire car si j'ai bien pu apercevoir une fois le martin-pêcheur un peu avant 7H du matin, jamais je ne suis passée à 5H30 sur ledit pont! Et il me semblait bien que le jour n'était pas tout à fait levé quand tu t'es réveillé.
Et aux anonymes, dont je perçois et la bienveillance et l'exigence, ces commentaires me stimulent, par leur spontanéité, et par ce regard porté sur un regard...
Patrick, il se dégage une perspective étrange et très juste dans ce que tu dis des choeurs de tragédie antique, moineaux bavards et chant du troglodyte mignon, je sens un écho fort en moi, insaisissable,je ne sais pas répondre mieux pour aujourd'hui.
Je sens que ce support, le blog, arrive à un tournant, il manque...les textes...et c'est une épreuve.Comme si je ne pouvais pas m'enfuir,mais devais faire face, faire front, combat intérieur plus qu'objectif.
«Il faut commencer par éprouver ce qu'on veut exprimer.» Vincent Van Gogh
Chère Reflet de Diane,
Quelle belle découverte au son de la nature et de ses reflets si lumineux que cette "Gourmandise de jaune et de bleu", quel joli nom pour cette magnifique photo éclatante à travers ces belles variations de joie dans un vert de toutes les couleurs. J'aime beaucoup! C'est tout à fait digne d'un Monet.... et qui sait nous amener vers un ailleurs toujours en devenir et à vouloir découvrir encore et encore au moment présent... Je vous suis reconnaissante pour ce beau et précieux moment, je vais certainement y revenir très souvent. Vous savez fort bien capter l'essentiel de la lumière dans toute sa splendeur et qui vous habite certainement en toute simplicité par en-dedans, sans trop savoir.... Je vous remercie du fond du coeur pour ce précieux cadeau auquel je rends grâce au moment présent.
salutations chaleureuses d'Âme-Amie du Québec
Chère Ame-Amie du Québec,
Merci de prendre ce temps, de venir et d'exprimer ce que vous ressentez, c'est un intense partage.
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